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Louis on the road
17 septembre 2009

Plouf ? Plaf !

Sur la route du bus, de curieuses bandes orange et blanche sont peintes sur les troncs d'arbres ; les ayant déjà aperçues auparavant, je lance une OPA sur mon cerveau embrumé. La réponse surgit tout aussi lentement : le vert des feuilles... Il les complète pour former le drapeau indien. Un panonceau apparaît et vite s'enfuit : « Hotel Hilltone ». Ma marque de rasoir : « Evecleaner »

Pushkar remporte un certain succès auprès des Occidentaux, qui y trouvent quantité de centres de yoga, d'ayurvédique, un peu comme à Dharamshala ou Leh. Le lac malheureusement asséché ôte une grande partie de son charme à cette petite localité religieuse. Peut-être l'escalade de la colline à l'aurore me laissera-t-elle un bon souvenir.

P1070328

La sublime petite mendiante qui m'a longuement harcelé (en vain)

Avant ce voyage, j'étais plutôt dubitatif quant à la photo comme art, et je considérais, dubitatif, les acheteurs d'APNs reflex, encombrants, chers, fragiles, sous-utilisés par rapport à leur prix. L'impression reste en partie ; toutefois je comprends maintenant que cela peut être quelque chose de vraiment sérieux, souvent plus efficace que des mots (la synthèse des deux donnant pour moi le meilleur résultat, dont acte). Il ne s'agit pas juste de savoir quand dégainer (sujet, situation), mais où (trouver le meilleur angle, perspective, second et autres plans) ; comment (saisir la meilleure lumière, donc filtre, réglages, soleil). Ça reste toutefois essentiellement une question de sensibilité, pour moi. Autant j'étais satisfait de mes clichés du Proche-Orient, autant j'ai l'impression de ne rien produire en Inde : je n'ai plus le désir de faire des essais, de sortir de son étui l'APN (qui reste pourtant toujours à la main et m'accompagne en permanence dans mes déambulations). Non seulement parce que je ne tiens pas la meilleure forme de ma vie, mais aussi car c'est l'attroupement assuré. Pourtant les Indiens adorent se faire photographier, ils prennent des poses hilarantes, ne savent pas sourire, veulent tous acheter mon joujou. Rien à faire ; peut-être que le fait de shooter depuis trois mois a émoussé cette « sensibilité photographique ». Remarquez, j'avais avec Pablo le sujet parfait : toujours d'accord pour se laisser cadrer de la manière que je veux, toujours prêt à jouer à l'acrobate pour la situation cocasse. Si on ne se limite pas aux clichés debout devant le temple, l'air faussement hardi, un compère peut vraiment stimuler la créativité, et ajouter une touche de vie au cliché parfois froid. Ce n'était qu'un au revooooiiir, mon frèèèère... ?

Km parcourus : 220

Argent dépensé : quatre euros

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